Le haras national de Saint-lô

L’entrée du haras national de Saint-Lô

En 1806, Napoléon 1er dote Saint-Lô d’un dépôt d’étalon par le décret impérial du 4 juillet 1806. Dès son origine, le dépôt est installé sur des bâtiments et terrains désaffectés de l’ancienne abbaye Sainte-Croix. Le haras recrute alors des reproducteurs issus du Haras du Pin.

En 1826, le dépôt de remonte militaire s’installe dans les locaux que le Haras lui cède ; la plupart des étalons quittent le haras pour fournir la cavalerie. Le 28 juin 1881, le conseil municipal décide de transférer le haras au bord de la route de Bayeux.

Ainsi, les bâtiments actuels du haras datent de 1884 (pose de la première pierre le 11 juin 1884) et le transfert est fini trois ans plus tard.

Lors de la première guerre mondiale, cinq juments sur six sont réquisitionnées, mais aucun étalon. Les palefreniers combattent au front et des prisonniers allemands creusent un étang.

En 1939, le vieux haras héberge l’effectif du Haras de Strasbourg (40 étalons et personnel) au moment de la percée allemande. Puis, en 1944, cinquante chevaux sont tués par les bombardements et d’autres étalons sont dérobés par les soldats allemands en fuite.

Le vieux haras est détruit et réclamé par la ville, ainsi, ne subsiste que la rue du même nom et le bâtiment du Normandy qui était auparavant le manège de l’ancien haras.

Le dépôt actuel qui accueille près de 40 étalons est spécialisé dans le Cob normand et le Selle français.