Le Château

Au milieu des petits bois, cette bâtisse du XIIIe siècle a conservé sa chapelle et sa ferme. Emmitouflé d’hortensias et coiffé d’ardoises, elle a beaucoup de panache et de très jolies chambres avec, çà et là un baldaquin ou un plafond à poutres.
Au cœur de la Normandie, à 5 minutes de Saint Lô, 30 minutes des plages du débarquement et 1h15 du Mont Saint Michel
Son parc calme et reposant domine le vaste paysage de la vallée de la Vire, offrant un point de vue unique sur le bocage Normand qu’affectionnait tant le peintre Camille Corot.
En bref, cet hôtel possède une âme, une quiétude bienfaitrice, une beauté héritée du passé

Saint-Lô

Préfecture de la Manche, Saint-Lô se situe au centre du département. Saint-Lô « Capitale des ruines » est devenue Capitale du cheval » avec le 1er haras National situé en centre-ville et son centre de promotion de l’Elevage.

Histoire

Saint-Lô est une ville moderne reconstruite sur les ruines des bombardements alliès de 1944. Préfecture de la Manche, la ville a acquis depuis une importance et une vitalité qu’elle n’avait pas jadis.

L’emblème de Saint-Lô est une licorne. Cet animal mythique, farouche et insaisissable, ne peut être approché que par une vierge. Sa pureté et sa droiture l’associent à l’image de la Vierge Marie. Les fleurs de lys, symbole de la royauté, qui l’encadrent sur les armoiries de la ville, ont été accordées par le roi Louis XI pour remercier Saint-Lô de sa fidélité à la couronne de France.

La forteresse Briovère (pont sur l’eau qui tourne) édifiée sur un éperon barré devient Saint-Laud vers 750. Pour la protéger des envahisseurs, Charlemagne fait édifier une muraille autour de la cité au début du IXe siècle. Ces fortifications n’empêchent pas les terribles Vikings de ravager la ville en 890.

Geoffroy de Montbray, évêque de Coutances et baron de Saint-Lô (1048 – 1093), est à l’origine de l’essor économique de la cité. Forte d’un pont et de nombreux moulins, la ville prospère : le tonlieu (impôt perçu sur les marchandises transportées) étaient en 1093 quatorze fois plus élevées qu’en 1039 !

Troisième ville de Normandie après Rouen et Caen, Philippe III accorda à Saint-Lô le privilège de frapper la monnaie dans un atelier monétaire entre 1275 et 1693.

Les guerres de religion causèrent le déclin de la ville. Les Huguenots la saccagèrent en 1562 avant que le siège de 1574 entraîne sa destruction partielle. De nombreux artisans ont fui la ville, après la révocation de l’Edit de Nantes en 1685. A la révolution, en 1792 Saint-Lô changea de nom contre celui de « Rocher de la liberté » et, par la loi du 11 octobre 1795, la ville devint un chef-lieu du département.

Le 17 Juin 1940, les premiers éléments de l’armée allemande envahissent la ville. Quatre ans plus tard, le 6 Juin 1944 vers 20h00, commença la « grande brûlerie » terme utilisé par Louis Beuve. Cette « nuit de feu » qui détruisit la ville à 95% et ensevelit plus de 500 des 12 000 habitants fut le prix à payer par Saint-Lô pour retrouver sa liberté.

A la reconstruction, certains auraient voulu qu’on laisse les ruines en l’état et qu’on rebâtisse la ville plus loin, mais la volonté tenace des Saint-Lois obtint le reconstruction de leur cité, en lieu et place de la ville meurtrie. A consulter le site de « l’association Saint-Lô retrouvé » qui constitue la ville en images virtuelles.

Office du tourisme de la communauté de l’Agglo Saint-Loise, place du Général De Gaulle 50000 Saint-Lô – Tel : 02 33 77 60 35 : Fax : 02 33 77 60 36. Horaires d’ouverture : du lundi après-midi au samedi de 09h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00. Le samedi de 09h30 à 13h00 en juillet et août du lundi au samedi de 09h00 à 18h00.

Saint-Lô : Le parcours de la libération

Ce parcours s’adresse à tous les âges. Il honore la mémoire et donne tout son sens au mot vie. Le chemin de la libération est celui de la paix et de la reconnaissance.

1) Le mémorial de la Madelaine

Vestige d’une ancienne léproserie du XIV siècle, la Chapelle de la Madeleine, classée monument historique en 1974 a été acquise par la ville de Saint-Lô en 1988. Les travaux de restauration entrepris furent achevés en 1994. Lors des préparatifs du 50è anniversaire du débarquement, la municipalité eut l’idée d’en faire un mémorial en l’honneur des soldats des 25è et 35è Divisions ayant combattu pour la libération de la ville. Sont rassemblés des photos évoquant les combats et la libération de la ville, des plaques commémoratives des tableaux et drapeaux offerts par des vétérans et des personnalités américaines, ainsi que des objets personnels leur ayant appartenu. Inaugurée en mai 1995, en présence d’un groupe de vétérans de la 29è Division, il est ouvert chaque année du 1er week-end de juillet jusqu’au journées du patrimoine, mi-septembre.

2) Route d’Isigny, rue du Général GerHardt

Le 18 juillet 1944, après 43 jours de combats incessants sur la plage d’Omaha Beach, la 29è Division, commandée par le Général Charles Hunter Gerhardt, entre dans saint-Lô par la route d’Isigny-sur-mer. Une plaque scellée dans le mur du cimetière et rappelant cet événement a été inauguré le 4 Juin 1994, pendant les cérémonies du 50e anniversaire du Débarquement. Cette portion de la route d’Isigny-sur-Mer s’appelle désormais rue du Général Gerhardt.

3) Mausolée Blanchet

Le major Glover S. Johns Junior, Commandant le 1er bataillon du 115e régiment( 29e Division US), installa son poste de commandement dans ce mausolée après avoir quitté, sous la pression des intenses tirs d’artillerie allemands, celui établi au carrefour de la Bascule. Aujourd’hui baptisé « Rond point du Major Howie », du nom de celui qui est entré dans Saint-Lô, le 18 Juillet 1944, à la tête des premiers éléments de la division. Le Mausolée est situé dans le cimetière, rue du Général Gerhardt, en entrant à droite.

4) Carré des victimes civiles

Les corps des victimes civiles retrouvées sous les ruines des bombardements du 6 Juin 1944 sont regroupées dans un endroit précis du cimetière de Saint-Lô.

Pratique : Prenez l’allée principale et tournez à gauche après le central des militaires.

5) Le rond-point du Major Howie

 

Le 17 Juillet 1944, alors qu’il tente un ultime assaut, à la tête du 3è bataillon du 116e Régiment d’infanterie (29e Division US), le major Howie est mortellement blessé. Venue en renfort, une autre unité, la Task Force C entre dans la ville le lendemain, la libérant après un mois et demi de bataille. La statue du Major Howie est un buste identique de celui qui est placé à l’académie militaire de Stauton en Virginie. Inauguré en 1948, il fut d’abord placé devant l’église Sainte-Croix avant d’être transféré au carrefour qui porte désormais son nom en 1969. Le monument est l’oeuvre de l’artiste Saint-Lois Robert Mauduit, dit Witt.